Gauthier Fourcade est un drôle de zèbre, inventeur de jeux de logique et stratégique, comique cosmique venu d'ailleurs pour réhabiliter l'humour intelligent et faire de l'esprit un art de rire.
Après ses études supérieurs en informatique (Sup'Info), il se dirige vers les arts littéraires tout en gardant sa logique qui se retrouve aussi bien dans ses jeux de mots que dans les jeux de stratégie qu'il invente (voir sur son site la page jeux )
Ma première rencontre avec Gauthier Fourcade remonte à fin février 2007, lorsqu'un matin, radieux dans mon auto, j'écoutais mon auto-radio, le sketch du train de BOU à SI m'a scié, heureusement que j'étais assis.
Ma deuxième rencontre remonte à fin aout 2007 sur le pont du Concorde Atlantique alors qu'il revenait de son festival du Pont d'Avignon et moi de la grande Arche, lors d'un apéro-dîner afterwork.
Puis je suis allé voir son spectacle 3 fois et j'irai encore volontiers rire et m'émouvoir en écoutant sa poésie et ses jeux de mots en famille ou entre ami(e)s.
Le secret du temps plié - Gauthier Fourcade
Du mercredi au samedi à 19h30.
Du mercredi au samedi à 19h30.
De Gauthier Fourcade, avec l'aide de Marc Gelas
Mise en scène : François Bourcier
Prix des places :
Tarif 24 euros
Moins de 26 ans 10 euros
(du mercredi au vendredi,
dans la limite des places disponibles)
Prix spécial pour
les FOURCADE et les JEANNEAU
dans la limite des places disponibles
06-28-78-24-52
LA PIECE :
Un homme, dont la femme tarde à rentrer, regarde passer le temps.
De cette longue observation, il tire une théorie abracadabrantesque sur le temps et nous livre ses secrets les plus insolites. Par où passe le temps, dans quel sens, pourquoi la nuit tombe-t-elle ? Ce faisant, il s’éloigne de la vraie question : pourquoi sa femme ne rentre-t-elle pas ?
Un homme, dont la femme tarde à rentrer, regarde passer le temps.
De cette longue observation, il tire une théorie abracadabrantesque sur le temps et nous livre ses secrets les plus insolites. Par où passe le temps, dans quel sens, pourquoi la nuit tombe-t-elle ? Ce faisant, il s’éloigne de la vraie question : pourquoi sa femme ne rentre-t-elle pas ?
UN OEIL SUR LA PRESSE
Télérama TTT
Jongleur de mots virtuose, l’humoriste aux allures de Pierrot hisurte nous entraîne dans
ses délires poético-scientifico-philosophique..
ses délires poético-scientifico-philosophique..
L’Express
Un peu mathématicien , poète énormément, gamin aux entournures et homme très
tendrement, Fourcade enchante, réenchante et console. Juste un peu de soleil sur nos
chagrins.
Un peu mathématicien , poète énormément, gamin aux entournures et homme très
tendrement, Fourcade enchante, réenchante et console. Juste un peu de soleil sur nos
chagrins.
Pariscope
Entre humour et émotion, l’artiste nous convie à un voyage guidé au coeur du labyrinthe
du temps… Ici,le jeu de mot est roi. Le travail d’écriture est subtil, remarquable.
Entre humour et émotion, l’artiste nous convie à un voyage guidé au coeur du labyrinthe
du temps… Ici,le jeu de mot est roi. Le travail d’écriture est subtil, remarquable.
France Info
Le rire que provoquent les sketches de Gauthier Fourcade tient autant à l’absurde qu’au
jeu avec les mots. Sans oublier la tendresse, l’émotion, la poésie, et une faculté à s’attirer
immédiatement la sympathie du public.
Le rire que provoquent les sketches de Gauthier Fourcade tient autant à l’absurde qu’au
jeu avec les mots. Sans oublier la tendresse, l’émotion, la poésie, et une faculté à s’attirer
immédiatement la sympathie du public.
Prix des places : Tarif 24 euros
Moins de 26 ans 10 euros
(du mercredi au vendredi, dans la limite des places disponibles)
Voyage en train de BOU à SI
Toute la lumère sur Gauthier Fourcade.
Si j'étais un arbre
La folie des musiciens
jeux de mots-notes pour musico-thérapeutes
La folie des musiciens
Toute la lumière sur Gauthier Fourcade Le site officiel de Gauthier Fourcade
Outre le rire, l'objectif de cet extrait de spectacle est d'emmener le spectateur dans des univers de plus en plus insolites.
Le Coeur sur la main
Ajouter à mon profil Toute la lumière sur Gauthier Fourcade
SUR LE FIL DU SUCCES (Par Sophie Makris, pour le journal Sud-Ouest)
Gauthier Fourcade est ce qu'on appelle un " comique ", à l'affiche dans les café-théâtres parisiens.
Mais qu'on ne s'y trompe pas, ce Palois d'adoption a l'humour poétique et un sens de l'absurde qu'il a su mettre à profit tout au long d'un parcours capricieux. 1987, belle année. Pendant neuf mois, un Pierrot échevelé tient l'affiche du cabaret, " le Bec Fin ", l'un des café-théâtres les plus réputés de Paris. A moins que ce ne soit son affiche qui le tienne : Le jeune homme habite un jardin aérien, déjanté, où il se balade, candide , équilibriste, sur le fil de sa vie. Le spectacle s'appelle " Fou … comme Fourcade . Fourcade, c'est lui, le " Fou " aussi. Le bouche à oreille fait son effet, les représentations marchent bien, la critique apprécie.
Il a 25 ans, pousse un ouf de soulagement. " A la fin de mes études, j'avais passé un contrat avec mes parents. Si au bout d'une année, je ne parvenais pas à percer dans la comédie, ils me coupaient les vivres ".
Il perce. Un trou à sa taille, longiligne et dégingandée, un trou pas très rond, ouvert à l'envers et découpé de travers, à la mesure de toutes ces années où trop de logique a tué sa logique : bac scientifique, maths sup, maths spé à Pau où il débarque à l'adolescence.
"A la fin de la prépa, au moment de passer les concours des écoles d'ingénieur, j'ai fait ma petite crise de rébellion, j'ai échoué volontairement. Je rendais copie blanche ou bien je faisais de petits dessins. Depuis longtemps, je savais que je voulais jouer, écrire, être artiste"
OPTION INGENIEUR INFORMATIQUE
à Paris "avec un concours pas trop compliqué ", qu'il prépare à Toulouse, à 250 kilomètres de chez lui.
L'Ecole Supérieure d'Informatique lui ouvre ses portes.
Une ou deux fois, il y va, pour raconter à ses parents ou pour demander un certificat de scolarité : il a besoin de 70.000 francs pour monter sa première pièce de théâtre.
On ne prête qu'aux futurs riches …
Il sort des trois années d'école : comédien entraîné, metteur en scène motivé, auteur non diplômé, option ingénieur informatique.
"C'était les quatre aspects de ma personnalité, y compris le côté matheux, pour le rapport à la logique. Après l'expérience du théâtre, j'avais envie de tout réunir dans une seule formule de scène. Parmis les genres qui existaient déjà, le one-man-show s'en rapprochait le plus, mais je ne voulais pas me mouler dedans à toute force, ce que je voulais, c'était moi, tout court sur scène ".
Lui tout court, c'est depuis l'année dernière, une affiche jaune citron sur les murs de Paris où une guirlande de Noël clignote autour de son cou, lui tire la bouche en coin, le sourcil vers le doute, la tignasse vers le ciel. C'est "si j'étais un arbre ", son nouveau spectacle en vedette du Point-Virgule, la Mecque des cafés-théâtres. C'est la "découverte d'un jeune talent ", de 38 ans.
PASSAGE A VIDE
Mais lui tout long, c'est cette année 87, fastueuse…. Son one-man-show qui saute de case en case et décroche les représentations de 20 heures, une carrière qu'il démarre à toute allure dans la bande des Palmade, Roumanoff, Bigard.
"J'ai traversé toute cette période du " Bec Fin " sur un petit nuage. Le spectacle marchait, je pensais que c'était ça qui comptait, que ça suffisait. Je ne me souciais pas du tout de l'aspect promo, d'envoyer des invitations à qui il fallait, de faire parler de moi et personne ne s'en chargeait à ma place".
Le regard perdu dans les lumières de 87, il ajoute : "Oui, c'est ça j'ai été mal conseillé, je n'ai pas rencontré les bonnes personnes et de mon côté, je n'ai pas su créer de liens, m'entourer d'une "famille" artistique durable".
Parti seul, c'est aussi seul qu'il arrive au bout de son contrat au " Bec fin ", auréolé d'un beau succès mais sans aucun projet, sans aucun contact pour la suite.
Sur le CV, un saupoudrage pudique des dates de "nombreux passages dans des cabarets" jette un flou sur les années glacées. Communément, on appelle ça une "traversée du désert".
Les espoirs déçus, le doute, l'échec, pas de salle pour remonter un one-man-show, les manuscrits de pièces de théâtres qui restent dans les tiroirs, les contacts sans lendemain, des jeux de réflexion inventés, récompensés et jamais commercialisés, les "ce que vous faites, c'est bien, mais pas assez populaire".
Fourcade le rêveur à l'élocution lunaire, fait du marketing téléphonique.
Fourcade l'égaré poids-plume devient vigile, et touche le fond.
Je lisais beaucoup, de la philo notamment, j'ai écrit un roman. Intérieurement, je faisais mon chemin, mais extérieurement, je vivotais misérablement. Ma famille, mes amis me regardaient comme un extra-terrestre. Le jour où pendant une ronde de nuit, je me suis retrouvé à donner un coup de poing à un pauvre mec shooté, je me suis dit qu'il fallait que je fasse quelque chose ".
RETOUR EN SCENE
A 33 ans, il repart à zéro, fort d'une évidence : " a première fois que je suis remonté sur scène, en 1997, pour faire plaisir à un copain qui débutait dans le spectacle, j'ai eu un flash : c'était ça que je voulais, que j'aimais, c'était ça ma vie".
Fourcade retrouvé ne se quitte plus. Désormais bien entouré d'un metteur en scène et d'une attachée de presse , il est sur scène depuis trois ans.
Après " Crise de Fourcadisme aiguë , le spectacle des retrouvailles "Si j'étais un arbre" creuse la veine absurde, surréaliste, poétique qu'il affectionne. L'histoire d'un homme éclaté , qui perd tout parce qu'il a la tête ailleurs, y compris ses racines, voire ses parents ; qui voudrait bien retrouver ses morceaux, se réunir, et s'offrir à sa femme en cadeau d'anniversaire. Il y parle notamment de cette Algérie, où il est né, qu'il a quittée au bout d'un mois. Et c'est drôle.
Gauthier Fourcade joue les comiques sans frontières, sans frontières entre lui et la scène, non par coquetterie mais nécessité. " Je suis entier dans mes spectacles, je ne sais écrire que ce que je vis, je suis incapable d'écrire sur commande ou pour quelqu'un d'autre. Mais mon spectacle précédent était beaucoup plus névrotique que celui-ci, non ? Il y avait des toiles d' araignée partout ". Dans " Si j'étais un arbre " , il se trouve à quatre pattes en chaussettes rouges, en train de confondre ses chaussures avec Dieu, de garder les moutons - de poussière- dans la montagne, d'apporter des oranges aux cellules, ses aïeules. Oui, oui vraiment, ça va beaucoup mieux, dit-il……
LA SUITE ! LA SUITE ! C'est le secret du temps plié.
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